


Description formelle
Les volumes sont réalisés à partir du soudage et de l’assemblage des différents éléments taillés dans la tôle de cuivre. Une fois complété, l’objet sera oxydé par un procédé chimique de manière à s’harmoniser avec les différentes teintes du bâtiment.
L’objet est déposé sur le faîte de l’extrémité du mur qui devance l’entrée du bâtiment. Il y est juché sur six pattes qui lui servent d’assises. Cette pièce mesure 72 pouces de longueur, trente six pouces de hauteur et dix huit pouces d’épaisseur. Les noms des donateurs seront gravés sur une plaque d’aluminium de 6 par 12 pouces et est posée discrètement sur l’une des parois de ce même mur. Cette sculpture se caractérise par le détail apporté à la variété des textures.
On y décèle des éléments mi-terrestres, mi-marins, évocant à la fois la nature et la culture (rapport privilégié dans l’ensemble de ma recherche artistique). Posée à l’entrée du C.I.M.B.A.D., elle a un rôle signalétique. L’oeuvre gagnera à être éclairée afin de bénéficier des qualités de la silhouette de son ombre portée.
Thème de la sculpture
Deux figures ont été combinées de façon fantaisiste dans ce projet. La figure du bateau s’imposait comme illustration du nom du bâtiment C.I.M.B.A.D. et en tant que signe du voyage dans le monde merveilleux du spectacle et de la création. Ce bateau à six pattes rappelle le monde imaginaire de l’enfant : – S’ils n’en avaient pas, ils ne marcheraient pas ! comme le dit la chanson.
L’insecte révèle le monde fascinant du microcosme. Il témoigne du plaisir que nous procure les jeux d’échelles ceux de la miniature à la surdimension. J’ai choisi la sauterelle, c’est un insecte familier et commun dans la région. Elle semble se déplacer avec beaucoup de souplesse et de légèreté. Portée sur ces longues échasses, telle une marionnette géante, la sauterelle représentée se combine à de curieux attributs marins.
C’est ainsi que le jumelage d’un bateau à une sauterelle a généré une forme inédite qui me paraît joindre plusieurs aspects de la vocation du C.IM.B.A.D. Bicorne témoigne de l’hybridité de la création du Théâtre de la Dame de Coeur et de son pouvoir de nous transporter du réel au delà de celui-ci.
Topic of the Bicorne sculpture.
Two figures were combined in a whimsical way in this project. The figure of the boat was essential like illustration of the name of building C.I.M.B.A.D. and as a sign of the voyage in the marvellous world of the spectacle and creation. This boat with six legs points out the imaginary world of the child: – If they did not have any, they would not go! like the song says it. The insect reveals the attractive world of microcosm. It testifies to the pleasure that us gets the sets of scales those of the miniature to the oversize. I chose the grasshopper, it is a familiar and common insect in the area. It seems to move with much flexibility and lightness. Related to these long stilts, a such giant puppet, the grasshopper represented combines with curious marine attributes. Thus the twinning of a boat to a grasshopper generated a new form which appears me to join several aspects of the vocation of the C.IM.B.A.D. Bicornuate testifies to the hybridity of the creation of the Theatre of the Injury of Heart and its capacity to transport us reality beyond this one.
Technical description
copper was used for the realization of this external sculpture. Copper is a non-ferrous metal which does not require any maintenance. Volumes are carried out starting from the welding and of the assembly of the various elements cut in copper sheet. The object was oxidized by a chemical process so as to be harmonized with the various colours of the building. This sculpture is posed on the ridge of the wall which precedes the entry of the Center of interpretation of the puppet Baroque Desjardins (CIMBAD). It plays a descriptive part thus. This part measures 72 inches length, thirty-six inches height and eighteen inches thickness.