Sainte-Anne-de-Sorel (Qué).

Réalisation d’une installation in situ lors de l’événement Éphéméride 03 : marais d’eau douce. Commissaire Luce Pelletier. Événement organisé par le CEG en partenariat avec le Collectif Territoire Culture, Matawin ainsi que la Société d’aménégament de la Baie Lavallière de Sainte-Anne-de-Sorel.

Sept objets mains faits de liiserons sauvages tressés.

Les artistes doivent réactualiser les techniques de la vannerie avec l’assistance de l’artiste amérindien Domingo Cisneros. Des biologistes dirigent les participants dans la cueillette sélective des plantes de façon à respecter l’environnement naturel.

Le leurre du liseron
Loerre alystegia sepium; appât convovulus sepium

Le leurre du liseron, cette fiction est présenté par une fiche signalétique telle qu’on les voit dans des sentiers de la nature. Voici ce qui y est inscrit :
Quelques spécimens des leurres ont été repérés en montérégie le leurre de l’hêtre; le leurre du plantain et le leurre du maïs.

Les graines des Leurres proviennent des terres agricoles montérégiennes et sont dispersées par les vents. Les leurres sont des espèces végétales hybrides issues de modifications génétiques apportées à certains légumes de cultures maréchères.

Les leurres prennent les attributs physiques de la plante hôte et se caractérisent par la forme de la main humaine qu’ils simulent. Cette plante est très rare et sa présence demeure, à l’heure actuelle, le fruit de nombreuses recherches. Elle n’a pas de prédateurs mais n’est pas non plus une menace pour les plantes indigènes. On en a retrouvé essentiellement sur le continent nord américain.
Le Leurre du Liseron emprunte certaines caractéristiques du Liseron des haies. Plante herbacée donnant naissance à des tiges volubiles atteignant 3 m de longueur. Ce leurre se retrouve aux abords des eaux douces et parfois même à la surface de celle-ci.
L’industrie textile s’intéresse aux leurres y trouvant un intérêt dans la perspective du développement de fabrication de gants. De leur côté, les environnementalistes craignent les conséquences d’une telle hybridation de l’espèce humaine et végétale et de ces potentielles mutations.