Luce Pelletier
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ART IN SITU

2023-07-27 10:15:54

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L'envolée, 2023

L'envolée, 2023

2023-01-04 10:59:00

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Exuvie, 2022. Créations-sur-le-champ, Pavillon de la Pomme, Mont-Saint-Hilaire.

Exuvie, 2022. Créations-sur-le-champ, Pavillon de la Pomme, Mont-Saint-Hilaire.

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2023-01-03 16:19:44

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La couleuvre brune. 2022. Parc des Rapides, Ville LaSalle.

La couleuvre brune. 2022. Parc des Rapides, Ville LaSalle.

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2020-06-15 13:36:22

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Mirage, 2015

Mirage, 2015

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2020-06-15 13:36:22

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Arbre à souhaits, 2015.  Arbre d'avril, Parc Saint-Roch, Québec.

Arbre à souhaits, 2015. Arbre d'avril, Parc Saint-Roch, Québec.

2020-06-15 13:36:22

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Exuvie, 2011.  Arbre d'avril, Parc Saint-Roch, Québec.

Exuvie, 2011. Arbre d'avril, Parc Saint-Roch, Québec.

2020-06-15 13:36:22

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Toison, 2011.  Créations-sur-le-champ, Pavillon de la Pomme, Mont-Saint-Hilaire.

Toison, 2011. Créations-sur-le-champ, Pavillon de la Pomme, Mont-Saint-Hilaire.

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2020-06-15 13:36:22

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Le leurre, 2010.  Symposium de sculpture, Essarts/ Saint-Pie-de-Guire.

Le leurre, 2010. Symposium de sculpture, Essarts/ Saint-Pie-de-Guire.

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2020-06-15 13:36:22

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Les chemins qui mènent nulle part, 2007.  Fondation Derouin, Val-David (Qué).

Les chemins qui mènent nulle part, 2007. Fondation Derouin, Val-David (Qué).

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2020-06-15 13:36:22

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 À fleur de peau, 2004. Cunlhat, Auvergne, France.

À fleur de peau, 2004. Cunlhat, Auvergne, France.

2020-06-15 13:36:22

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Le leurre du liseron, 2003. Sainte-Anne-de-Sorel (Qué).

Le leurre du liseron, 2003. Sainte-Anne-de-Sorel (Qué).

2020-06-15 13:36:22

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SAS, 2001. Ferme fleurineau Laval

SAS, 2001. Ferme fleurineau Laval

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    L'envolée, 2023

    L'envolée, 2023

    L'oeuvre se compose de 4000 rondelles et plus de 1000 mètres de cordes. Réalisée avec l’assistance technique d’artistes textile Élise Bourgault, Joëlle Cossette, Mélissa Isabel, Valentine Lefeuvre, Marie-Michèle Pouliot et Judith Ricard. L’envolée témoigne de la culture beauportoise. Ici, les oies et les bernaches du Canada viennent se poser le long des berges du fleuve Saint-Laurent. Elles soulignent le retour des beaux jours et du printemps.
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    Exuvie, 2022. Créations-sur-le-champ, Pavillon de la Pomme, Mont-Saint-Hilaire.

    Exuvie, 2022. Créations-sur-le-champ, Pavillon de la Pomme, Mont-Saint-Hilaire.

    J’ai toujours été fascinée par les insectes et ses multiples métamorphoses de leur cycle de vie. Dans le cadre de l’événement Créations-sur-le-champ, j’ai fait une œuvre qui, inspirée de l’exuvie, incarne l’idée de changement. Face à la complexité de la nature et la biodiversité, je propose une sculpture qui suscite le questionnement suivant : comment rendre compte des phénomènes de mutation de la nature. Sont-ils toujours visibles ou échappent-ils au regard que l’on porte à ce qui nous entoure ? Cette œuvre vise à questionner notre façon de voir la nature. Je cherche à mettre en valeur ce principe actif de transformation dont la nature témoigne constamment. La sculpture est fixée aux arbres comme une mue d’insectes, de là le titre Exuvie. Elle est réalisée à partir d’un assemblage d'anneaux faits de fines branches de saules. Ensemble, il forme une toison. Le travail de surfaces ajourées participe à la délicatesse de la sculpture et s’inscrit en dialogue avec le lieu, in situ.
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    La couleuvre brune. 2022. Parc des Rapides, Ville LaSalle.

    La couleuvre brune. 2022. Parc des Rapides, Ville LaSalle.

    Activité artistique de médiation culturelle offerte au public. Atelier qui vise à expérimenter et prendre connaissance d'une pratique artistique écologique. L'atelier de création sensibilise à la protection des espèces fragilisées par leur environnement. Le biologiste Jacques Duquette m'a assisté dans le choix des matériaux naturels et a participé à la sensibilisation écologique de l'écosystème du parc des Rapides.
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    Mirage, 2015

    Mirage, 2015

    L’âme en mouvement. Les flâneurs. Commissaire: Carl Johnson. Organisé par Voir à l’Est. Parcours réunissant huit artistes du 15 août au 27 septembre.. Réalisation d’une installation in situ faite de fil de pêche. Le mirage est le titre approprié. Il faut y reconnaître la double lecture : celle du sens stricte tel que définit dans wikipédia et celle qui, par analogie, se superpose au sens de l’oeuvre. Cette vision de près et de loin des choses qui se conjugue à notre interprétation et notre définition du monde. De loin: L’oiseau évoque de manière poétique cette propension naturelle de projeter des images lorsque l’on regarde le fleuve. Libre comme l’air, l’esprit vagabonde et rêve de ces vastes espaces, ces terres lointaines, ces mondes à découvrir. De près: La main quant à elle rappelle cette présence au monde. Nous sommes liés. Ce désir de toucher, d’entrer en contact, de rencontrer. La main sait faire; elle met en oeuvre; elle va vers. De l’intérieur: En suivant le parcours du fil dont est constituée cette oeuvre, je découvre les similitudes entre les structures vivantes: la plume de l’oiseau; les nervures du hosta; les veines de la main; les ondes de l’eau… L’infiniment petit est un lieu de rencontre et de métissage entre la nature profonde, la cellule, le cœur du vivant. Il y a donc ces jeux de regards sur le fleuve qui se confondent: de près; de loin; de l’intérieur. L’esprit agite ‘’L’âme en mouvement’’. J’ai choisi de faire allusion à ces différents regards: celui du pêcheur et ses espoirs de prises; celui des femmes d’autrefois et ses nombreuses attentes; ces mirages qui ont parfois déformé la réalité; ces espoirs; ces désirs… Le mirage (du latin miror, mirari : s’étonner, voir avec étonnement) est un phénomène optique dû à la déviation des faisceaux lumineux par des superpositions de couches d’air de températures différentes. La déviation de ces rayons donne alors l’impression que l’objet que l’on regarde est à un endroit autre que son réel emplacement, et peut déformer l’image observée. Ce n’est en rien une illusion d’optique qui est une déformation d’une image due à une interprétation erronée du cerveau. Un mirage n’est pas non plus une hallucination puisqu’il est possible de les photographier (l’image est donc réelle). Les images produites par un mirage sont par contre sujettes à interprétation : par exemple les mirages inférieurs ont souvent l’apparence d’étendues d’eau, les Fata Morgana peuvent ressembler à des châteaux, des plateaux, des montagnes ou des constructions plus complexes. http://www.voiralest.ca/even_p.html#flaneurs http://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/5822/les-flaneurs-l-ame-en-mouvement
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    Arbre à souhaits, 2015.  Arbre d'avril, Parc Saint-Roch, Québec.

    Arbre à souhaits, 2015. Arbre d'avril, Parc Saint-Roch, Québec.

    Le thème Je renouvelle le projet d’arbre à souhait présenté dans le cadre du même événement en 2014. Pourquoi le présenter de nouveau ? Parce que, de par sa nature ‘’événementiel’’, il comporte l’idée de tradition et de transmission. L’arbre à souhait s’inspire d’une tradition, que l’on retrouve dans toutes les cultures autant religieuses que païennes, qui consiste à faire un vœu. On communique en quelque sorte notre confiance en la vie, en l’avenir. Là réside toute la beauté et la fraîcheur de ce geste. Le mois d’avril réanime l’espoir de la chaleur de l’été; celui de se dévêtir et de revoir fleurir les arbres. L’arbre à souhait, installé à chaque mois d’avril, participe à ce mouvement naturel qui nous projette vers un avenir prometteur de beau temps. L’arbre à souhait s’inscrit donc dans l’idée de mouvement, de cycle de vie, de continuité et aussi de tradition. C’est pourquoi je vous le propose de nouveau. Voici la définition de wikipédia de la tradition : La tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (dulatin traditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »). Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir. Description Un petit sac contient des rubans et des crayons afin que les gens puissent y inscrire un souhait au passage et enfin les suspendre à l’arbre. L’arbre est entouré simplement de filet à légumes (oignons, orange…) qui facilitent l’accrochage des souhaits.
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    Exuvie, 2011.  Arbre d'avril, Parc Saint-Roch, Québec.

    Exuvie, 2011. Arbre d'avril, Parc Saint-Roch, Québec.

    Installation textile dans les arbres du Parc dans le cadre de l'événement provincial Avril, fibres textiles.Tricot de laine.
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    Toison, 2011.  Créations-sur-le-champ, Pavillon de la Pomme, Mont-Saint-Hilaire.

    Toison, 2011. Créations-sur-le-champ, Pavillon de la Pomme, Mont-Saint-Hilaire.

    Je me suis laissée emporter par la matière première qui était en abondance sur le site, ces bois morts immenses et à la fois très légers. Je me suis sentie fourmi dans un macrocosme. J'ai profité de cette démesure, trainant des arbres géants toute seule et avec beaucoup de fierté. Je travaille le corps humain et lui donne une apparence hybride avec le végétal. Cette fois, c'est l'expérience d'un corps à corps que j'ai vécu avec la nature. Une expérience de ma propre vitalité mise en relation avec ces bois, ces arbres. Une expérience de sentir les limites de mes capacités physiques, les limites de ma dimension humaine, de son échelle. Le bois mort, sa légèreté, sa grandeur et ma petitesse. C'est après coup que me reviens cette image que j'avais en visitant le site, je voulais créer un parcours et qu'on découvre le boisé à la manière d'Alice aux pays des merveilles. Je crois avoir suivi intuitivement cette intention première. Cette oeuvre illustre les forces de la nature et ressemble au balayage du coup de vent, d'une vague. Alice... que de mondes à découvrir, j'ai côtoyer un monde merveilleux qui nous lie profondément à la terre.
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    Le leurre, 2010.  Symposium de sculpture, Essarts/ Saint-Pie-de-Guire.

    Le leurre, 2010. Symposium de sculpture, Essarts/ Saint-Pie-de-Guire.

    Cette oeuvre est en lien avec - Les chemins qui ne menent nulle part - realisee a la Fondation Derouin en 2007. L'idee etait d'experimenter une oeuvre inspiree de la toile d'araignee et de suggerer aussi le motif de la main comme un leurre. Le format de la main est de taille relle. Ainsi, le rapport a l'oeuvre necessite une attention particuliere du spectateur. Il doit s'approcher pour voir et saisir les details. Le lieu a ete delicatement nettoye afin de suggerer un espace amenager faisant place a ces trois toiles d'araignee. De petits blocs de bois suggerent le meilleure point de vue sur l'oeuvre. A cet effet, des pas ont ete dessine sur ces socles de bois ou l'on est invite a poser ses pieds. Les toiles apparaissent et disparaissent selon l'angle de la lumiere du jour. Il y a donc un jeu incessant qui se produit entre le spectateur/regardeur et l'oeuvre qui semble se retirer, se soustraire du regard. Ce ''Leurre'' est sensiblement le meme que celui utilise par l'araignee pour capter ses proies.
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    Les chemins qui mènent nulle part, 2007.  Fondation Derouin, Val-David (Qué).

    Les chemins qui mènent nulle part, 2007. Fondation Derouin, Val-David (Qué).

    Le décloisonnement des disciplines, la multiciplicité des points de vue, l'enrichissement de la pensée scientifique et créatrice dans une complicité d'étude, tous les champs disciplinaires participent à la relecture de ce que nous sommes en tant qu'organisme vivant, en tant que petites unités animant un tout. Texte sur le processus créatif en regard avec la thématique du voyage : L’invitation à participer au Symposium et surtout à développer autour de la thématique du voyage a été un véritable incubateur d’idées de création. Le thème du voyage s’est métamorphosé en un étrange périple au cœur du processus créatif. Aux multiples tentatives de cerner une idée plutôt qu’une autre, aux multiples chemins que j’ai empruntés et à ces dérivations, il m’a semblé que pénétrer la forêt (ou l’esprit de la forêt), en gardant en tête le voyage, donnait un point de vue particulier à cette aventure. Afin de traduire cette démarche créatrice, j’emprunte ce magnifique titre d’un livre du philosophe allemand Martin Heidegger ‘’Les chemins qui ne mènent nulle part’’. “Dans la forêt, il y a des chemins qui, le plus souvent, se perdent soudain, recouverts d’herbes, dans le non-frayé. On les appelle Holzwege.” Certains sentiers traversent la forêt, d’autres en contournent l’obstacle, quelques-uns la pénètrent pour s’y perdre. Ceux-là sont sans issue : ils ne mènent pas, ils reviennent. Ouverts par le retrait des arbres abattus, ils n’ont frayé la voie que du cheminement. Comme un magnifique labyrinthe, combien de chemins empruntés ont laissé libres la voie à d’autres pensées à revoir, à réfléchir de nouveau. Ces pistes sont à l’image de la voyageuse que je suis. Chaque pas me donne un tout autre point de vue. Le rapport que j’établis constamment entre l’homme et la nature est le fil d’Ariane de cette histoire tissée, fuselée et qui semble composer une immense toile, et pourquoi pas une immense toile d’araignée ! La toile d’araignée est l’image de cette marche labyrinthique, de cette recherche du sentier qui me mène vers un lieu de création. Le labyrinthe, écrit W. Benjamin, est la patrie de celui qui hésite. Tout artiste doit trouver son “Holzweg”. Les “Holzwege” désignent les chemins (“Wege”) qui s’enfoncent en forêt (“Holz”), afin que l’on puisse en ramener le bois coupé (“Holz”). Ces chemins qui ne mènent nulle part sont aussi, métaphoriquement, des chemins peu sûrs, exposés à tous les périls, à tous les risques de l’errance et de l’erreur : selon Wolfgang Brokmeier, le traducteur d’Heidegger, ils sillonnent “la forêt, le Holz, la Hylé, la sylve de l’être, c’est-à-dire de la vérité en son retrait toujours renouvelé”. Citation de Fabrice Trepoz. L’artiste rebelle. Lyon. En consultant le livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché, j’ai l’impression de saisir un peu mieux l’expression du lien ‘’ primaire’’ entre l’homme et la nature que je tente d’évoquer. Si tout est impermanent, alors tout est ‘’ vide’’, c’est-à-dire sans existence intrinsèque, stable ou durable. Et toutes choses, comprises dans leur véritable relation, sont vues non comme indépendantes mais comme interdépendantes. Le Bouddha comparait l’univers à un immense filet tissé d’une infinie variété de diamants étincelants. Chaque diamant, comportant un nombre incalculable de facettes, réfléchit tous les autres diamants du filet et ne fait qu’un avec chacun d’entre eux. (...) Pensez à un arbre (...) si vous le contemplez, vous constaterez qu’il se dissout en un réseau extrêmement subtil de relations s’étendant à l’univers entier : la pluie qui tombe sur ses feuilles, le vent qui l’agite, le sol qui le nourrit et le fait vivre, les saisons et le temps, la lumière de la lune, des étoiles et du soleil - tout cela fait partie de l’arbre. (...) à chaque instant, sa nature se modifie imperceptiblement.
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     À fleur de peau, 2004. Cunlhat, Auvergne, France.

    À fleur de peau, 2004. Cunlhat, Auvergne, France.

    Chantiers d'art 2004. Durant le symposium, les artistes travaillent dans le centre ville de Cunlhat devant le public. Le dernier jour, les réalisations sont installées sur un plan d'eau. Les étudiants en classe d'arts plastiques assistent les artistes. Stéphanie (à droite sur la photo ) a été fidèle au rendez-vous ! Des expérimentations techniques du ciment prompt, du ciment fondu et du ciment normal ont soutenu l'intérêt du public tout au long de la réalisation. Thème du projet La sculpture réalisée à Cunlhat s’inscrit dans une recherche qui a débuté avec la série les leurres. Ce projet questionne l'influence subtile des biotechnologies, de la pollution et des multiples agents externes qui sournoisement s'installent contre nature directement dans les gênes des organismes vivants. Le thème de Chantiers d’art 2004 - à fleur d’eau - a inspiré cette sculpture - à fleur de peau - composée de mains patineuses qui glissent sur la surface de l’eau. Des mains hybrides gravées d’écailles sont faites de ciment. Fruits de mutation naturelle, cette seconde peau minérale, telle des fossiles, rappelle la fragilité du lien entre chacune des espèces vivantes.
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    Le leurre du liseron, 2003. Sainte-Anne-de-Sorel (Qué).

    Le leurre du liseron, 2003. Sainte-Anne-de-Sorel (Qué).

    Réalisation d'une installation in situ lors de l'événement Éphéméride 03 : marais d'eau douce. Commissaire Luce Pelletier. Événement organisé par le CEG en partenariat avec le Collectif Territoire Culture, Matawin ainsi que la Société d'aménégament de la Baie Lavallière de Sainte-Anne-de-Sorel. Sept objets mains faits de liiserons sauvages tressés. Les artistes doivent réactualiser les techniques de la vannerie avec l'assistance de l'artiste amérindien Domingo Cisneros. Des biologistes dirigent les participants dans la cueillette sélective des plantes de façon à respecter l'environnement naturel. Le leurre du liseron, cette fiction est présenté par une fiche signalétique telle qu'on les voit dans des sentiers de la nature. Voici ce qui y est inscrit : Quelques spécimens des leurres ont été repérés en montérégie le leurre de l’hêtre; le leurre du plantain et le leurre du maïs. Les graines des Leurres proviennent des terres agricoles montérégiennes et sont dispersées par les vents. Les leurres sont des espèces végétales hybrides issues de modifications génétiques apportées à certains légumes de cultures maréchères. Les leurres prennent les attributs physiques de la plante hôte et se caractérisent par la forme de la main humaine qu’ils simulent. Cette plante est très rare et sa présence demeure, à l’heure actuelle, le fruit de nombreuses recherches. Elle n’a pas de prédateurs mais n’est pas non plus une menace pour les plantes indigènes. On en a retrouvé essentiellement sur le continent nord américain. Le Leurre du Liseron emprunte certaines caractéristiques du Liseron des haies. Plante herbacée donnant naissance à des tiges volubiles atteignant 3 m de longueur. Ce leurre se retrouve aux abords des eaux douces et parfois même à la surface de celle-ci. L’industrie textile s’intéresse aux leurres y trouvant un intérêt dans la perspective du développement de fabrication de gants. De leur côté, les environnementalistes craignent les conséquences d’une telle hybridation de l’espèce humaine et végétale et de ces potentielles mutations.
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    SAS, 2001. Ferme fleurineau Laval

    SAS, 2001. Ferme fleurineau Laval

    Réalisation d'une installation in situ dans le cadre de l'événement Plantierres, commissaire Julie Hétu, septembre 2001. Projet organisé par la Maison des arts de Laval et la Galerie Verticale sur le site agricole de la Ferme Fleurineau, Laval. SAS, 2001. Objets en polyuréthane, fil et terre. Ce projet éphémère révèle une nature domestiquée par l'homme. Des poissons sont disposés au sol en respectant les limites d'une configuration sinueuse formée dans la terre comme s'ils suivaient les voies tracées et définies de l'agriculteur. Le sas est la partie d'un canal comprise entre les deux portes d'une écluse. SAS est ici une zone de vie ou de mort, le temps y semble suspendu. La terre sèche dépouillée de végétation évoque l'absence, le désert mais aussi ces mers qui autrefois occupaient la presque totalité de la planète. Fossiles surgissant de la mémoire du temps, ils en évoquent la fugacité..
Me joindre info@lucepelletier.com